La charge de mortalité associée aux malformations congénitales (MC) est pertinente à l'échelle mondiale et régionale. En 2016, la prévalence mondiale des malformations congénitales a atteint 82 890 000 cas. Parmi les décès survenus au cours des 28 premiers jours de vie, 1 sur 5 est dû à une MC. Outre la mortalité néonatale due aux malformations congénitales, les MC contribuent à la mortalité fœtale.
Le transport en toute sécurité des nouveau-nés malades vers les établissements de santé, avec le niveau de complexité requis par leur pathologie, permet de réduire la morbidité et la mortalité néonatales. Leur réduction est essentielle pour atteindre les objectifs mondiaux en matière de survie de l'enfant dans les décennies à venir. Les efforts de prévention des principales causes de mortalité néonatale doivent être complétés par la mise en place de systèmes de soins pour les nouveau-nés malades, y compris le transport néonatal en toute sécurité.
Le Code international des substituts est un ensemble de recommandations visant à réglementer la commercialisation agressive et inappropriée des substituts du lait humain, des biberons et des tétines, qui font concurrence à l'allaitement.
En 1981, la 34e Assemblée mondiale de la santé a adopté le Code international de commercialisation des substituts du lait humain comme exigence minimale pour protéger et promouvoir une alimentation appropriée du nourrisson et du jeune enfant.
Les malformations congénitales (MC) sont la deuxième cause de mortalité néonatale et une cause majeure de maladie et d'invalidité.
En Amérique latine et dans les Caraïbes, plus de 15 millions d'enfants naissent chaque année. Environ 15 sur 1 000 risquent de mourir avant leur premier anniversaire et 10 sur 1 000 avant leur premier mois de vie, selon des estimations publiées en 2018.
Parmi les décès survenus au cours des 28 premiers jours de vie, environ 1 sur 5 est dû à des MC.
Selon les données disponibles, la vaccination contre la maladie de Covid 19 pendant la grossesse est sans danger pour la mère et le bébé.
Il est important d'en discuter avec le professionnel de l’équipe de santé qui prend en charge la grossesse afin de prendre une décision éclairée sur la vaccination.
Les femmes enceintes non vaccinées courent un risque accru de tomber gravement malades, de nécessiter des soins intensifs, voire de mourir. En tombant malade avec Covid, l'accouchement peut être déclenché prématurément.
En ce qui concerne la vaccination des personnes enceintes, dès les premières consultations prénatales, les points clés sont les suivants :
L'éducation. La transmission d'une information de qualité peut lever l'un des principaux obstacles à la vaccination : la méconnaissance de la susceptibilité aux maladies évitables par la vaccination, de la morbidité causée par ces maladies, ainsi que des risques et des avantages des vaccins.
Il existe des données sur les aspects qui influencent l'acceptation des vaccins par les gens. Ces aspects doivent être pris en compte de manière stratégique par les membres des équipes de santé et par ceux qui gèrent les ressources destinées aux campagnes de vaccination.
Ces aspects sont les suivants :
La confiance : Dans l'efficacité et la sécurité des vaccins et dans le système qui les administre.
Parfois, pendant la grossesse, plusieurs vaccins doivent être administrés simultanément, par exemple le Tdap (toxoïdes tétanique et diphtérique avec vaccin anticoquelucheux acellulaire) et le vaccin antigrippal.
Des études portant sur des personnes non enceintes et visant à évaluer la sécurité de l'administration simultanée des vaccins Tdap et antigrippal par rapport à leur administration séparée n'ont pas mis en évidence de risque accru d'effets indésirables.
Plusieurs vaccins peuvent être administrés en toute sécurité pendant la grossesse. En 2014, le Comité consultatif mondial de l'OMS sur la sécurité des vaccins a procédé à une évaluation complète des données scientifiques disponibles sur la sécurité des vaccins pendant la grossesse. Il a conclu que :
- La gestation ne doit pas empêcher les personnes enceintes de recevoir un vaccin.
Une politique écrite en matière d'allaitement permet de :
- Engager les différents acteurs de l'établissement, par le biais d'un accord, à respecter les pratiques favorables à l'allaitement - S'assurer que le personnel médical et infirmier s'approprie la question
- Avoir des recommandations applicables à un contexte spécifique
- Contrôler, évaluer et obtenir des données sur les pratiques concernant l'allaitement et leurs effets, par exemple par le biais d'audits.