Prématuré

L’initiative Hôpital Ami des Bébés (IHAB) a été créée en 1991 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), avec pour objectif de protéger, promouvoir et soutenir l’allaitement maternel au sein des structures de santé fournissant des services de maternité, en s’assurant que les établissements suivent les « Dix Conditions pour le succès de l'allaitement » (les Dix Conditions) et adhèrent au Code International sur la commercialisation des substituts du lait maternel de 1981.

Les soins attentifs font référence à un environnement propice créé par les parents et les aidants, avec l’aide de politiques favorables, de services et des communautés, garantissant aux enfants une bonne santé ainsi qu’une nutrition et un développement adéquats, les protégeant ainsi des menaces, et offrant aux jeunes enfants des opportunités pour l’apprentissage précoce, au travers d’interactions qui apportent un soutien affectif et répondent aux besoins.

Tous les enfants devraient recevoir leur première dose du vaccin contre l’hépatite B dès que possible après la naissance, de préférence dans les 24 heures.

Les nouveau-nés prématurés devraient être vaccinés à la naissance et suivre ensuite les recommandations nationales du schéma vaccinal contre l’hépatite B.

Pour les prématurés de moins de 2000g, la première dose (dose à la naissance) ne devrait pas être comptabilisée comme faisant partie de la série de vaccination car l’immunogénicité du vaccin contre l’hépatite B est potentiellement diminué chez ces enfants. Trois doses additionnelles (pour un total de 4 doses) devraient être administrées à partir des un mois de l’enfant.

La meilleure façon de prévenir la transmission mère-enfant de l’hépatite B est par la vaccination administrée aux nouveau-nés de mères porteuses, lorsque celle-ci est réalisée pendant les premières 24h de vie.

A ce jour, la COVID-19 active (virus qui peut causer l’infection), n’a pas été détectée dans le lait maternel des mères dont la maladie de COVID-19 est présumée ou confirmée. Il est donc peu probable que la COVID-19 puisse être transmise lors d’une tétée ou bien lors de l’alimentation par du lait maternel qui aurait été tiré par une mère dont la maladie de COVID-19 est présumée ou confirmée.

Il est recommandé aux mères dont la maladie de COVID-19 est présumée ou confirmée de porter un masque chirurgical, mais, même si cela n’est pas possible, de poursuivre l’allaitement maternel. Il est important de changer de masque chirurgical sitôt que celui-ci est humide et de le jeter immédiatement. Les masques ne devraient pas être réutilisés et leur face avant ne devrait pas être touchée : il faut les ôter par l’arrière.

Dans tous les milieux socio-économiques, l’allaitement maternel améliore les taux de survie et procure aux nouveau-nés et nourrissons des bénéfices pour leur santé et leur développement, perdurant toute la vie. L’allaitement maternel améliore également la santé des mères. La transmission du COVID-19 actif (virus causant l’infection) à travers le lait maternel et l’allaitement n’a pas été observée à ce jour. C’est pourquoi, il n’y a aucune raison d’éviter ou d’arrêter d’allaiter.